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France

Image provenant de l'histoire de Carl  Barks, "Apparences trompeuses", dont une grande partie se déroule en France.

 

Nous avons, dans cette catégorie, parcouru le monde. Mais il est toujours important de ne pas oublier ses origines ! La France est un pays ayant, autrefois, présenté une communauté de fans désorganisée. Elle est maintenant plus soudée, afin de faire découvrir au monde sa richesse de bandes dessinées Disney et son histoire passionnante. Avec l'aide de la communauté nous ayant aidé à faire cet article et de toute l'équipe Duckfans, nous vous proposons un retour dans une histoire de près d'un siècle de canards et de souris.

l'histoire des Bandes-dessinées

En 1933, Walt Disney effectue un voyage à Londres, et l'entrepreneur de presse Paul Winkler l'y rejoint. Pour la première fois, les deux hommes se rencontrent, et, de toute évidence, le courant passe immédiatement entre eux. Winkler a un projet fout, sortir un magazine destiné à Mickey. Et il en a les moyens ! Il a une importante maison d'édition. Mais pour être honnête, Walt Disney se montre plutôt hésitant face à l'idée de l'Européen. La culture du journal jeunesse n'appartient pas à la tradition d'outre-Atlantique ( c'était bien avant l'âge d'or des comics aux Etats-Unis dans les années 50 ! ). Paul sait trouver les mots justes pour le convaincre. Alors que les Américains ont la réputation de tout baliser et de tout prévoir précisément de manière contractuelle, il n'en est rien pour ce projet "extravagant". Mais l'accord de principe de Walt suffit à Winkler. C'est presque gagné ! Il ne reste plus qu'à réaliser le journal, en passant de la théorie à la pratique.

Mais à l'époque, la BD est vue comme un divertissement pour enfant inculte de bas étage et fait mauvaise presse. Winkler doit donc prouver le contraire.

 

Les premières aventures de Mickey seront donc publiées en France en bas de pages d’un quotidien nommé Le Petit Parisien. Cette publication n’est pas des moindres, puisque nous sommes face à l’un des journaux les plus lus de France. Les aventures de notre Souris se poursuivront pendant 10 ans et ce jusqu’en 1940, année ou la France est occupée par l’Allemagne Nazie.

 

Néanmoins pendant que le Petit Parisien accordait un tout petit peu d’espace à Mickey Mouse, la première vraie publication Disney française apparaît. Il s’agit bien sûr du premier Journal De Mickey.

 

En réalité, Paul Winkler (le créateur du Journal De Mickey) avait déjà lancé une série de livres illustrés mettant en scène Mickey Mouse, mais pensant que la bande dessinée est une forme narrative bien plus moderne que les illustrés qu’il propose, il va décider de lancer l’un des premiers vrais journal dédié aux enfants. C’est donc un jeudi, (le jour de repos des enfants de l’époque) que paraît le premier numéro de l’hebdomadaire. Au programme, des BD dont Winkler a les droits, des romans, des jeux et des rubriques scientifiques et historiques. C’est dans ce journal que Donald apparaît pour la première fois dans une adaptation dessinée du court métrage "Une Petite Poule Avisée".

 Mais 1934 est une année sombre pour l'Europe. En 1933 sois l'année dernière, Adolf Hitler est devenu le maître absolu d'une Allemagne pauvre et qui avec plein d'espoir, veut voir en Hitler un sauveur pour la nation allemande. Pendant l'été, une vague de meurtres importants fait rage dont ceux du chancelier Dollfüs, de Alexandre Ier, ou encore du ministre des affaires étrangères français. Pire, Benito Mussolini dirige l'Italie d'une main de fer, tandis qu'en Espagne, les prémices de la guerre civile sont là. Le dictateur-fasciste Franco arrivera par la suite ( en 1939 ) à la tête du pays. L'Europe est alors fragmentée entre des nations voulant à tout pris éviter la guerre et d'autres aux idées beaucoup plus sombres.

Puis en 1940, les Allemands envahissent le nord de la France et les BD Disney ne sont plus autorisées en zone occupée, là ou se situe les bureaux de la rédaction. Pour palier à ce problème le Journal de Mickey déménage à Marseille en zone libre, mais cette solution ne fera pas long feu et le journal va disparaître la même année.

 

 

En 1945, l'Europe est ravagée. Certains sont heureux de la fin des années sombre mais d'autres comme en Allemagne pleurent. Il est difficile pour la presse de faire son retour car les magasins ont pour la plupart été ravagés par les nombreux bombardements.

Coup de tonnerre, le gouvernement américain met en place en 1947, le plan Marshall qui a pour but de prêter de l'argent aux pays européens pour se reconstruire. Les américains y voient aussi une façon d'avoir toujours plus d'alliées et "d'américaniser" l'Europe de l'Ouest comme la France.

En 1947, trois ans après la libération un nouveau magazine Disney apparaît ; il se nomme Hardi présente DonaldMalheureusement les ventes et la qualité ne sont pas au rendez-vous et ce titre de presse s’arrêtera vite

 

Il faudra attendre 1952, après un remaniement qui n'aurai pu jamais voir le jour, pour voir le fameux journal de Mickey qui réapparaît.

 

Fort de son succès, le journal de Mickey a sortie de nombreuses séries comme "mickey a travers les siècles" qui a duré 1952 a 1978 et  qui a eu droit à une suite.

 Mais la seconde parti des années 60 est dur pour le magazine. En effet, Walt Disney, qui a soutenu les projets ambitieux de Paul Winkler, l'homme de tout les bonheurs du monde, est mort, en 1966, quelques semaines avant Noël.

La nouvelle a attristé le monde entier, le journal aussi. Mais s'en est pas fini pour le magazine. En 1969, un journal fait son arrivée et a déjà du succès. Je parle de Pif Gadget, qui va provoquer pendant une plusieurs dizaines d'années, une concurrence farouche à Mickey ( on va y revenir à la fin de l'article ).

 

C'est aussi l'occasion pour le magazine du magazine aux deux grandes oreilles, du sortir de nouveaux magazines. Picsou magazine arrive donc en 1972 puis à la seconde moitié des années 70, c'est le Super Picsou Géant puis au Mickey Parade de faire leur arrivée. Enfin, dans les années 2000, c'est les Trésors de Picsou qui rejoignent les autres. 

 

 

Petite parenthèse intéressante, Paul Winkler à toujours été beaucoup apprécié chez Disney par Walt Disney mais aussi par Roy E. Disney qui le qualifiera de « Grand ami de Mickey Mouse » et son travail de long terme avec la Walt Disney Company lui vaut de recevoir un Disney Legend Award à titre posthume donc après sa mort, en 1997.

PRINCIPALE DUCKS SÉRIES DE BANDES-DESSINÉES :

Le journal de Mickey 

 

Première série :

Années actives :  1934 - 1944

Nombre de numéros : 470 numéros

 

Seconde série :

Années actives :  1952 - présent

Nombre de numéros : 3521 numéros

 

Lors de son lancement, le magazine est constitué de huit pages grand format comme vous pouvez le voir, dont la moitié est en couleur. L'intérieur du journal est constitué alors de neuf bandes dessinées, une de Mickey, de deux romans, de six rubriques d'informations, de deux concours, de jeux, de blagues, etc. Le journal est vendu trente centimes, et il ne lui faut que quelques semaines pour battre tous les records de vente, en approchant les quatre-cent-mille exemplaires. Du jamais vu ! Dès ses premiers pas, Le Journal de Mickey est un véritable phénomène de presse. Le journal se vend à plusieurs centaines de milliers d'exemplaires.

 

En 1952, c'est le grand retour du magazine, mais avec sa numérotation remise à zéro. Le journal comporte 16 pages. La moitié des pages est en couleurs et le reste en noir, blanc et rouge. Le prix de vente est de 20 francs. La couverture représente Mickey, brosse en main, en train d'attendre Riri, Fifi et Loulou, qui glissent sur une rampe d'escalier vers une baignoire. Il passe à 25 francs au numéro 8. Et c'est de nouvelle fois un carton pour le magazine. Mais le retour est venu avec prudence, Paul Winkler eu peur de concurrencer les nouvelles BD à succès belge comme Tintin, Astérix et co. Et en plus, le parti communiste français mis son grand de sable.

 

Le magazine a bien changé, aujourd'hui. Maintenant, l'actualité, les interviews et les gags français, ont pris plus de place que les histoires sur nos Ducks préférés.

Pour plus d'information sur l'histoire du journal, voir "L'histoire des bandes dessinés" ( au-dessus ).

Picsou Magazine

 

Années actives : 1972 - présent

Nombre de numéros : 556 numéros

 

Le bimestriel Picsou Magazine a été créé en mars 1972.



    Il est à l’origine très proche de son voisin italien Almanaco Topolino.



    Ce magazine publie donc les histoires des meilleurs dessinateurs et scénaristes italiens, mais aussi quelques histoires de Barks.



    En 1977, le magazine est doté d’un hors série : Super Picsou Géant. 



    Super Picsou Géant deviendra autonome à partir de 1983.



    En août 1987 le périodique sera doté d’une nouvelle formule. Le magazine se concentré sur l'univers canardesque, ne publiant presque plus de bande dessinée mickey. C’est également à cette époque

    qu’apparaissent les pages dédié à l’actualité ou aux jeux vidéos. Avec cette nouvelle formule, le magazine se voit doté de gadgets.



    Avec le temps, le magazine va publier de plus en plus des histoires de Carl Barks. Pascal Pierrey, le rédacteur en chef de l’époque, expliquera cette omniprésence de Barks. A son arrivé, il ne

    voulait publier que du Barks. Mais arrivé aux années 2000, il avait publié presque toutes les histoires barksiennes. C’est pourquoi on voit à cette époque l’émergence des histoires d’auteurs

    italiens et néerlandais. 



    Apparaît également la série « En direct de la rédaction », récemment republiée dans les Super Picsou Géant. Des histoires de Don Rosa paraissent également.



    En 1998, le hors série qui sera par la suite appelé « Les Trésors de Picsou » est créé. 



    De février 2002 à janvier 2003, le magazine possède un supplément : Coin Coin. 




    En février 2003, une nouvelle formule apparaît, ou le magazine à le dos désormais colé. 



    En 2011, le magazine possédait plus d’un million de lecteurs. 



    Depuis avril 2019, le magazine double de pages. C’est désormais le magazine possédant le plus de pages parmi les magazines canardesque. 



    Depuis 2020, l’éditeur Union Héritage Média à pris la suite de Disney Hachette Presse. Le rédacteur en chef Pascal Pierrey à quand à lui cédé sa place à Jean-Baptiste Roux. 

Super Picsou Géant

 

Première série :

Années actives :  1977 - 1982

Nombre de numéros : 22 numéros

 

Seconde série :

Années actives :  1983- présent

Nombre de numéros : 223 numéros

 

Le magazine Super Picsou Géant a commencer à paraître en 1977 en tant que hors série de Picsou Magazine. Le magazine paraît alors irrégulièrement, et les numéros sont ceux de Picsou Magazine. Par exemple, le Super Picsou Géant n°123 est paru en même temps que le Picsou Magazine 123, et ce n'est donc pas le cent vingt troisième Super Picsou Géant.

 

En 1982, le magazine arrête de paraître, juste avant de recommencer à paraître, en 1983, mais indépendamment de Picsou Magazine.

 

Le magazine va, dans les années qui vont suivre connaître des modifications. En 1986, l’alternance des pages couleurs/noir et blanc disparaît et le magazine paraît pour la première fois entièrement en couleur. En 1988, le magazine se sépare de son logo « en bulles », il adopte alors un logo inspiré de celui de « La Bande à Picsou », dont la première saison vient de sortir en France. En 1994, une nouvelle série de changement arrive. Le logo change encore, mais le magazine également. C'est une toute nouvelle version de ce magazine qui voit le jour. On voit l’apparition de Couac, un « journal dans le journal » à visée humoristique. Cette rubrique disparaîtra en 2009. Depuis cette période, le journal publie de nombreuses séries : Powerduck, DoubleDuck, Donald et la machine à remonter le temps, Comment Picsou à gagné ses millions ou bien l’histoire selon Dingo seront édités à de nombreuses reprises. Super Picsou Géant a rechangé de logo en 2013, et édité de nombreux hors séries, le plus notable est celui des 70 ans de Picsou avec 500 pages.

 

Mais cette année (2021), le magazine change complètement : Le format change légèrement, les bandes dessinées ( histoires en l'occurence ) sont bien mises en avant, avec des histoires aussi vieilles pour les nostalgiques que récentes. Le magazine retourne dans son passé et nous fait redécouvrir les histoires du Couac avec Donald et Popop journaliste pour Picsou Soir. Il offre aussi plus d'actualité, se rapprochant aussi de Picsou magazine, son éternel grand frère. 

 Mickey parade

 

Première série ( numéros BIS ) :

Années actives :  1966 - 1979

Nombre de numéros : 66numéros

 

Seconde série :

Années actives :  1979 - présent

Nombre de numéros : 382 numéros

 

Mickey parade à été crée en 1966, il à été concue pour les lecteurs qui souhaitent lire que les BD et non de l'actualité, concours, jeux, comme le JDM. 

Dans son contenu, on trouve seulement de la BD mais italienne, chaque histoires est différente mais avait une transition entre deux histoires pour faire comme une suite. Entre 1966 et 1979 il était le supplément du JDM.

De 1976 à 1986 les mickey parade font des réeditions des premiers numéros des années 60 debut 70, tous sauf un ! Il sagit de picsou olympique qui devient très recherché parmis les collectionneurs de BD !

Dès 1980, Mickey Parade devient indépendant, on trouve des jeux cette fois ci, plus les années passent et moins y avait de transitions entre les deux histoires. De 1982 à 1990, seulement le mois de juillet et aout on trouve des jeux à détacher. 

De 1987 à 1990 les tranches ont une suite pareil entre 1997 et 2001 et de 2013 à maintenant

De 1991 à 1997 les couvertures ont la particularité d'etre brillantes.

Les Mickey parade sont mensuel jusqu'en 2002 où ils sont publiés les deux mois, ils deviennent Mickey Parade Geant et ont deux fois plus de pages.

Maintenant, les Mpg ont des jeux, des histoires toujours italienne, la rédaction répondent aux questions des lecteurs etc...

 

Pour plus d'informations voir cet excellent article qui détaille très bien l'histoire du magazine :

http://pmspg.over-blog.com/article-4922307.html

 

Les trésors de Picsou

 

Années actives :  2004 - présent 

Nombre de numéros : 55 numéros

 

Le trimestriel « Les trésors de picsou » a connu une genèse complexe. Il a édité pour la première fois en 1998, par l’éditeur Disney Hachette Presse. Il contenait alors l’intégrale des épisodes de la « Jeunesse de Picsou ». Le magazine ne connaît alors pas de suite, sa vocation étant seulement de publier ces épisodes. Mais en 2004, ce magazine reparu, avec le même contenu que la première version. En 2005, viendra s’ajouter un deuxième tome, qui contiendra les épisodes bis et les épisodes bonus.

 

En 2006, le hors-série prend le nom de « Les trésors de Picsou ». Il paraît désormais tous les trois mois, et contient les meilleures histoires de Carl Barks et Don Rosa.

 

Le magazine de présente alors centré autour d’une thématique, accompagnée de nombreux dossiers et histoires en liens.

 

En 2016, la rédaction choisit de republier l’intégrale des histoires de la « Jeunesse de Picsou », de Don Rosa, et accompagne ses récits des histoires de Carl Barks ayant influencé Don Rosa lors de la création de cette histoire. À la fin des histoires, on trouve une rubrique indiquant différentes anecdotes présentes dans l’histoire, et des annotations historiques. Cette republication durera jusqu’en 2018. Le magazine, qui jusqu’alors avait pour couverture une petite illustration de Don Rosa et un fond coloré, qui laissait la place au titre et au slogan, opte désormais pour une illustration, toujours de Don Rosa, mais qui occupe la page entière.

 

À la suite de cette série, il est choisi de publier l’intégrale des histoires de Don Rosa. Les histoires sont toujours accompagnées d’articles et des histoires de Carl Barks l’ayant influencé.

 

Depuis 2021, ces magazines sont parfois accompagnés de posters signés, Don Rosa, qui sont en lien avec des histoires présentent dans le volume.

LES COURTES SÉRIES DE BD :

Les belles histoires de Walt Disney 

 

Première série :

Années actives :  1948 - 1954

Nombre de numéros : 60 numéros

 

Seconde série :

Années actives :  1954- 1962

Nombre de numéros : 98 numéros

 

Ce fascicule met en scène divers personnages Disney pas forcément issus des univers de Donald Duck et de Mickey Mouse. Les histoires sont principalement Américaines et c’est ici que Carl Barks fut publié pour la première fois, en France. La première série est éditée par Hachette et parait de 1948 à 1953.

Le magazine s’arrête pendant deux mois pour revenir en avec une nouvelle maquette en Février. Si les 9 premiers numéros de la seconde série sont édités par Hachette les autres sont  édités par le groupe Colbert. Le magazine s'arrête en 1962, probablement à cause de la concurrence des autres magazines comme Pif Gadget, Tintin et même le journal de Mickey. En effet, il ne faut pas oublier que l'éditeur du JDM de l'époque était Edi-Monde et non celui des Belles histoires de Walt Disney.

Un fait de ce genre s'était déjà produit en Belgique dans les années 50.  C'est en 1950 que le Mickey magazine belge naît. A l'époque, il était le 3ème magazine en langue française, après la guerre. Mais quand le fameux magazine français a fait son retour en 1952, le Mickey magazine, qui avait exactement le même contenu a agonisé jusqu'en 1959. C'est dans l'histoire de la bande dessinée, le seul magazine Disney belge ayant existé. Les belges ont depuis les magazines français dans leurs kiosques.

Hardi présente Donald

 

Années actives :  1947 - 1953

Nombre de numéros : 313 numéros

 

Hardi présente Donald est le premier magazine Disney français d'après guerre. Il a donc le champ libre pour bien se développer. Mais en 1947, à sa sortie, la France est toujours en ruine, les pénuries ainsi que les coupures de courant sont fréquentes. 

Le magazine sort tous les dimanches et offre à ses lecteurs des histoires courtes ainsi que des strips d'Al Taliafero mais aussi d'autres non-Disney comme Jim-La-Jungle ou Guy l'éclair.

Le prix était de 6F à l'époque, pour une cinquantaine de pages, avec la moitié des pages en couleurs. Ce qui n'est pas très courant à l'époque ! En effet, la plupart des série de bandes dessinées offraient une cinquantaine de pages, oui, mais en noir et blanc, pour un prix autour d'un franc ou deux. 

Ce n'est  cependant pas le prix qui l'a stoppé. Il s'agit du retour du journal de Mickey ( encore ). On a donc préféré arrêté un magazine pour un autre avec un contenu assez similaire, quoique que de meilleur qualité ( papier, encrage ) chez le JDM.

Bref, le magazine s'arrêtera en 1952, au numéro 313, numéro de la plaque d'immatriculation emblématique de Donald. Amusant, non ?

Mickey poche

 

Années actives :  1974 - 1988 

Nombre de numéros : 169 numéros

 

Il a été lancé en 1974, il a un format petit, carré, ce n'est pas le seul magazine de poche, on a aussi Pif poche, titi poche, placid et muzo...

Ce magazine a été publié chaque mois dans les 100 000 exemplaires soit 2 à 3 fois plus rare que les Mickey parade et super picsou géant de l'époque. Malgré tout ça, il a été très commercial dans le magazine "picsou magazine" avec une pub au dos du magazine.

 

Toutes les pages sont en noir et blanc à l'intérieur, les mickey poche des années 70 se trouvaient en couverture d'un gag de taliaferro ou de manuel gonzales, dans les années 80, la couverture évolue (on ne retrouve plus les gags mais à la place, un dessin classique comme on trouve dans les mickey parade) et le format est légèrement plus grand. Le magazine cessera de publier en 1988 sûrement par manque de succès.

 

Particularité intéressante, au dos de la couverture, à chaque numéro, on trouve un personnage de Disney, personnage qui a même sa carte d'identité à l'avant-dernière page pour expliquer son histoire.

 

Comme dit précédemment, le magazine dans ce format "poche" n'a rien inventé puisque ce nouveau format était prisé par les éditeurs et les lecteurs. En effet, plusieurs autres magazines présentaient déjà ce format et notamment  Pif poche ainsi que Placid et Muzo Poche. Plus étonnant encore, les Mickey Poche avait le même format et nombre de pages que le Placid et Muzo poche, donnant un air de copiage malhonnête pour surfer sans risque sur la mode du petit format. Rien d'extraordinaire non plus, puisque Picsou magazine était à sa sortie en 1972, déjà "calqué" sur le magazine Pif gadget.  

Castor Junior magazine 

 

Années actives :  1978 - 1981

Nombre de numéros : 37 numéros

 

 Ce mensuel centré sur la patrouille des Castors Juniors est créé en 1978. Les 4 premiers numéros sont juste intitulés Castor Junior. Il est surtout composé d’articles qu’on pourrait trouver dans les manuels des castors juniors. Il s'agissait enfaite, d'une adaptation de ces manuels en magazine. Les histoires sont courtes mais de qualités, avec des auteurs publiés qui sont souvent Américains (Tony Strobl, Carl Barks, Kay Wright) mais peuvent aussi être Sud Américains (les dessinateurs du Studio Jaime Diaz) ou même français (René Guillaume, François Pasquet).

Cette publication éphémère s’arrête en 1981 malgré une promotion soutenue dans les Picsou magazine, Mickey poche et journal de Mickey.

Donald magazine

 

Années actives :  1982 - 1990

Nombre de numéros : 417 numéros

 

Donald magazine est sûrement le magazine le moins intéressant de la liste. La raison est simple, c'est un magazine identique au journal de Mickey. Le contenu est pratiquement le même. Même les couvertures sont parfois identiques, à l'exception que l'on remplace Mickey par Donald pour coller au titre du magazine. Les histoires, elles, tentent de se centrer essentiellement sur le canard mais ne sont pas "passionnantes". Enfin, l'actualité est aussi mise en avant dans cette bande dessinée, le JDM s'en occupe déjà...Un magazine intéressant donc seulement pour ceux qui n'apprécient pas Mickey.  

Picsou magazine contre Pif Gadget : Une guerre du jouet

Cette guerre commence en 1969. En effet, un nouveau magazine apparaît, c'est Pif ou un peu plus tard Pif Gadget. Il s'agit d'un magazine de bande  dessinée avec dans chaque numéro un cadeau ou plutôt comme son nom l'indique,  un gadget. Le tout avec des histoires emblématiques comme Pif et Hercule mais aussi  Placid et Muzo, Pifou, Supermatou, Horace, cheval de l'Ouest, La Jungle en folie, Gai-Luron ainsi que Léonard et bien d'autres.

Son premier numéro s'écoule à près de 500 000  exemplaires. Le magazine est dirigé par le parti communiste et évidemment influencé par L'URSS. Par ailleurs, ce magazine à un but caché, faire la propagande du communisme à travers à l'Europe. Tout ça en y mettant les idées de cette idéologie dans leur histoire. 

Mais ce magazine fait concurrence au Journal de Mickey, dirigé par une entreprise américaine capitaliste. On ne va pas se mentir, eux aussi émettent les idées du capitalisme. Un exemple parfait, est le personnage de Balthazar Picsou. 

Dès le début des années 70, Pif Gadget devient rapidement un acteur majeur de la BD française. Alors, en 1972, Picsou Magazine apparaît pour remonter les finances des magazines Disney, concurrencés par Pif Gadget. Picsou Magazine arrive donc avec des cadeaux en or comme des lingots, des Louis d'or, des vélos, des livres....le tout pour 10 000 prix pour lancé son arrivée. Il faut dire que le magazine est un copié/collé d'un magazine italien...Et aborde  des ressemblances avec Pif !

 

La guerre est déclarée entre Picsou magazine et Pif Gadget. 

 

 Pif Gadget va alors chercher des cadeaux originaux pour attirer du monde. Et ils auront des idées. Je pense évidemment au  stylo à encre invisible ; au  Kazoo ; au lance spaghetti  et surtout, au pois sauteur du Mexique qui est leur gadget le plus connu, il a marqué des générations mais pas  toujours pour des raisons positives.

En effet, En 1971, les douaniers d'Orly déclenchèrent une alerte à la bombe suite à l'arrivée de containers suspects. Le responsable n'était autre que le magazine Pif Gadget, qui avait commandé des tonnes de pois sauteurs destinés à être offerts avec le magazine. Les pois se sont "réveillés" en même temps à cause du changement de température entre le transport par avion et le stockage au sol, causant un véritable vacarme qui fit déployer une importante force policière.

Il s'agit en fait de pois d'un arbre mexicain avec à l'intérieur de la coque une larve qui bouge lors d'une augmentation de chaleur.

Grâce à ce gadget, aujourd'hui, mythique, le magazine a pu être vendu à 1 000 000 d'exemplaires pour ce numéro contenant la fameux gadget du Mexique. 

 

 Mais alors que les Super Picsou Geant et les Mickey Parade font leur rentrer, le magazine Pif Gadget tient à l'aide de ses gadgets et reste très populaire. Mais en 1980, la direction de Pif change, et  va commencer à  baisser la qualité et l'originalité du magazine. Un autre problème va s'ajouter pour le magazine communiste, en 1981,  Picsou magazine offre désormais un cadeau tous les deux à trois numéros à partir du Picsou Mag numéro 110.

 Pire encore, une nouvelle série d'animation cartonne, la bande à picsou. Que vont faire les communistes de Pif Gadget ? Eh bien, ils vont  faire leur propre série télé sortie 2 ans plus tard , en 1989, et soutrétée en Corée du Nord  ( source : Arkeotoys, la chaîne youtube des nostalgiques ) ! Le magazine Pif Gadget va s'arrêter en 1993. 

 

La guerre est finie.

Comment la passion pour la bande dessinée Disney a pu se transmettre de génération en génération, tout en laissant une émotion toujours aussi forte aux lecteurs ?

<< A la question de savoir comment se transmet l’héritage des Ducks de génération en génération, il faut déjà répondre au « pourquoi » ? Pourquoi les Ducks sont universels ?

 

Et bien parce qu’ils parlent de tout et à tous. Tout le monde peut se retrouver dans au moins un personnage. Des plus jeunes lecteurs découvrant la vie avec Riri, Fifi et Loulou qui la découvrent avec les Castors Juniors, de l’ado qui pourrait se voir refléter dans les aventures du jeune Donald et ses déboires jusqu’au Donald adulte qui se confronte aux soucis et aux piège de la vie (Chômage, factures, éducation, vie amoureuse etc.) jusqu’aux usés de la vie qui pourrait voir en Picsou un personnage ayant tiré tous les bénéfices (et maléfices) d’une vie aventureuse et pleine de rebondissement.  

 

On trouve nombre d’archétypes en qui nous pouvons nous identifier, que nous pouvons fantasmer, adorer ou haïr. Le Wonder Boy comme Gontran, la donzelle comme Daisy, la rebelle comme Hortense, sœur de Picsou, Grand-mère Duck attachée aux traditions ou  Goldie, étrangeté parmi la sauvagerie du Yukon, Flagada Jones, l’aventurier malgré lui, ou encore l’obsessive Miss Tick qui ne trouvera jamais le repos tant qu’elle ne résoudra son besoin essentiel : Voler le sou fétiche (Son envie de posséder le pouvoir de Midas et de devenir riche n’est pour moi qu’une excuse pour combler autre chose… Probablement une vie d’aventure dont elle n’as su que faire, contrairement à Picsou, ne lui amenant qu’aigreur et frustration.

 

 

Bref, l’univers des Ducks est rempli de tous ces personnages qui vivent énormément d’histoires, souvent de grandes aventures. Mais il est à noter que, malgré parfois la folie de ces récits, ils reviennent toujours à des sentiments, des émotions et des valeurs proches de nous. Contrairement à des Super héros Marvel, par exemple, dont les émotions sont souvent à la hauteur de leur puissance, les Ducks reviennent, la plupart du temps à notre niveau. Ils nous apprennent des valeurs simples, l’amitié, la famille, le courage, mais en se calant sur nous, leur public. A l’image des hobbits de Tolkien : Des gens simples, dont la simplicité permet de supporter de lourds fardeaux, faisant d’eux de surprenantes créatures.

 

C’est là que les Ducks font forts, ils nous parlent de nous. J’ai rencontré beaucoup de monde qui m’ont exprimé à quel point les Ducks avaient changé leur vies ou leur avaient appris des choses.

 

La symbolique du Canard est souvent liée à la fidélité, la stabilité. Le canard est rassurant. Il est là, il sera toujours là.

 

C’est pour cela que la transmission se fait, parce qu’il est l’héritage de qui on est sur la durée, de qui on est devenu. Transmettre mes Picsou à mes enfants est un raccourci. Il me permet de leur enseigner les valeurs qui m’ont forgé en passant un bon moment de lecture, d’amusement, de rire.

 

Quand je ris de Donald qui s’énerve, je ris de moi.

 

Quand ma fille rit de Donald qui s’énerve, elle rit peut-être de moi.

 

Quand j’ai la larme à l’œil de Picsou qui ressasse ses souvenirs, je ressasse les miens.

 

Quand elle voit Picsou qui ressasse ses souvenirs, elle se réjouit de ceux qu’elle va se créer, de ce que la vie va lui offrir.

 

Finalement il n’y a pas tellement de « comment transmettre ».

 

La transmission se fait simplement, en lisant… car les Ducks sont universels, intemporels, fidèles. >> Julien Fonck alias Super Canard

Je remercie toute l'équipe Duckfans pour son incroyable travail afin de vous proposer cet article complet. J'admire également Super Canard sur sa pensée pour une question existentielle : "Comment la passion pour la bande dessinée Disney a pu se transmettre de génération en génération, tout en laissant une émotion toujours aussi forte aux lecteurs ?".  Super Canard n'est pas seulement un youtuber mais également un magicien qui transmet une émotion spéciale, la nostalgie, grâce à ses vidéos et un spectacle délicieusement attachant : Le One Duck Show ( https://www.supercanard.com ).

 

Merci pour tous vos retours durant cette aventure des Ducks'cultures du monde, cela fait chaud au coeur. Espérant peut-être vous proposer, en 2022, une saison 3 mêlant trois continents oubliés durant ces deux saisons : L'Asie, L'Afrique et l'Océanie.  Henriques Diego

 

 

Ayant travaillé sur l'article  : Julien,  Hugo, Daisha et Henriques Diego, avec le soutien de la communauté de fans francophones des Ducks Disney

 

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Commentaires: 3
  • #1

    Winry38 (mercredi, 28 juillet 2021 19:13)

    Comme d'habitude, contenu complet et bien documenté mais beaucoup trop de fautes de grammaire, d'orthographe ou de structures partiellement changées au dernier moment et par conséquent mixées entre elles. Pour moi, ça me gâche totalement la lecture et ça vous fait perdre en sérieux et en crédibilité alors que ce n'est pas mérité, au vu des recherches effectuées pour le contenu à chaque fois.

  • #2

    Henriques Diego (mercredi, 28 juillet 2021 19:34)

    C'est là effectivement le plus gros défaut du site, on pourrait prendre un correcteur automatique mais cela prendrait trop de temps...aussi voilà plus d'un an que nous recherchons un correcteur en vain. Notre travail est sérieux et bénévol, alors si fautes il y a, désolé.

  • #3

    Henriques Diego (mercredi, 28 juillet 2021 19:37)

    De plus, pour ma part, j'ai un diplôme de certification en orthographe. Le problème n'est donc pas la capacité mais le temps. Merci et bonne soirée !