C'est le numéro de la rentrée 1991 qui pose problème; 50 gags; 50 stickers. Mais peut-on dire que cette fameuse blague est sado-maso ? Et bien, l'équipe du reportage se pose la question et trouve une réponde inattendue...car c'est le professeur Choron qui va servir d'allumette en ridiculisant volontairement le magazine. « Ils s'amusent bien plus que le pauvre con qui a écrit les articles dans picsou >> ( ici le professeur Pierrey ), si l'attaque peut paraitre violente, elle n'est pas étonnante en voyant le personnage.

Le Professeur Choron est le créateur et animateur de plusieurs journaux, il est notamment le cofondateur des magazines Hara-Kiri et Charlie Hebdo. Lorsque la première version de Charlie Hebdo cesse de paraître à la fin de 1981. Choron est par la suite mis en cause par un certain nombre de membres de l'équipe, qui jugent sa gestion « calamiteuse ». Fin 1985, il doit également déposer le bilan d'Hara-Kiri et des Éditions du Square. Un éditeur italien rachète alors Hara-Kiri, qui continue de paraître avec Choron pour rédacteur en chef. En parallèle, Choron contribue à une nouvelle version du magazine Zéro. 

Mais en 1987, un conflit avec le propriétaire du titre Hara-Kiri entraîne le départ de Choron et la fin du nouveau Zéro. Choron lance début 1988 son propre magazine, intitulé Professeur Choron, qui disparaît dès l'année suivante. Lorsque Hara-Kiri dépose le bilan, Choron, en tant qu'ancien gérant, est condamné à régler un passif de 500 000 francs, ce qui le laisse financièrement ruiné. Puis en octobre 1991 ( sois 1 mois avant le reportage ) , il lance le magazine Grodada qui n'aura tenu ( après plusieurs péripéties et problèmes financiers ), seulement 5 ans. 

Et le professeur Pierrey, lui, était fraichement devenu le nouveau rédacteur en chef de Picsou magazine, se défendant comme il le pouvait face à ces accusations. L'affaire finira par le monsieur de la campagne anti bizutage qui dénoncera "le sale travail" de Picsou Magazine. Une affaire sans suite mais plutôt étonnante.